En 2008, le CHU de Lyon (Hospices Civils de Lyon HCL) en collaboration avec le Centre médico-chirurgical Croix Rouge Française des Massues, lancent l’étude PRESLO, afin d’évaluer un programme global de prévention des lombalgies mis en place dans l’établissement. Le FNP apporte un soutien financier au projet.
Médecin de Médecine physique et réadaptation, le Dr Chaleat-Valayer est chef de service de l’hôpital de Jour du CMCR – Croix Rouge Française à Lyon. _ Spécialisée dans la prise en charge des troubles de la statique rachidienne et des lombalgies chroniques invalidantes, elle est à l’initiative du projet de recherche PRESLO. |
Un programme innovant basé sur une approche multidisciplinaire
Dans un contexte (1) alarmant d’absentéisme lié aux lombalgies aiguës récidivantes, le Centre Médico-Chirurgical et de Réadaptation Croix Rouge Française des Massues (CMCRF Massues), en collaboration avec le Service de Médecine et Santé au Travail des HCL et le Pôle Information Médicale Evaluation Recherche clinique des HCL, se mobilise et engage en 2008 un projet innovant.
Un programme de prévention mis en place va être proposé aux soignants ayant souffert du dos, par le biais d’une campagne de communication et d’une information sur le bulletin de paye.
Son intérêt réside dans l’approche multidisciplinaire qui associe kinésithérapeutes, médecin de médecine physique et de réadaptation du CMCR CF Massues, pour une approche pédagogique autour de la lombalgie et sur les voies de la douleur, avec les facteurs de chronicisation.
Une évaluation radiographique du morphotype lombo pelvien de chaque agent est réalisée.
Un premier bilan positif pour 250 soignants
Aujourd’hui, le bilan est positif. Les premiers résultats confirment deux points :
Un rapport intermédiaire décrivant les données relevées à partir des actions réalisées devrait être prochainement diffusé.
Afin de ne pas ralentir la dynamique actuelle, la phase d’intégration des agents au programme va être prolongée jusqu’en juin 2011 en vue d’atteindre une population de 400 agents. L’observation va donc se poursuivre pendant deux ans.
La valorisation des résultats et l’étude finale sont attendues pour fin 2013.