Depuis 2009, 240 agents (pompiers et personnels administratifs) ont suivi des formations adaptées à leur qualification.
Par ailleurs, le SDIS a réalisé un film de sensibilisation au risque routier destiné à tout le personnel et a diffusé une campagne d’affichage dans les 200 centres d’intervention et de secours du département.
Enfin, des réunions d’information spécifiques aux risques routiers sont proposées lors des formations initiales et des manœuvres.
2. Agir sur l’environnement
Pour limiter les risques sur les sites de travail et les sites d’intervention, le SDIS a tout d’abord réalisé des plans de circulation pour l’ensemble de ses sites et a rendu obligatoire la mise en place d’un guidage des véhicules afin de manœuvrer en toute sécurité.
Pour les interventions extérieures, les agents ont suivi des formations à la conduite en montagne et à la conduite urbaine (50% des accidents 2011) en réalisant des manœuvres régulières de conduite avec les engins encombrants en ville.
L’attention portée aux véhicules est, elle aussi, un facteur déterminant en matière de sécurité. Il convient notamment de veiller au bon arrimage des chargements avant les déplacements (interventions extérieures, navettes, vaguemestre…) et de vérifier le matériel après chaque utilisation.
3. Mieux gérer les alertes
Enfin, le plan prévoit plusieurs mesures destinées à éviter les accidents liés à l’organisation interne du SDIS. « Nous avons notamment défini une nouvelle gestion des alertes individualisées et mis en place des plannings d’astreintes obligatoires. Cela évitera aux sapeurs-pompiers volontaires de se précipiter à l’appel au BIP, en pensant « premier arrivé, premier parti en intervention » et de prendre des risques inutiles au volant sur le trajet entre leur domicile et le centre », précise Émilie Courzadet. Le SDIS mise également sur le covoiturage et le développement des visioconférences pour limiter les déplacements.
Toutes les mesures du plan de prévention, déployées progressivement depuis 2009, ont permis de faire baisser la sinistralité et de limiter les impacts humains et financiers, que ce soit au niveau de l’indisponibilité des personnels ou des véhicules, ou au niveau des coûts directs et indirects engagés. « Ces premiers résultats sont encourageants et nous invitent à poursuivre, mais ils ne prouveront réellement leur efficacité qu’à plus long terme », conclut Émilie Courzadet.