2. Sur cette base, la seconde phase relative à l’évaluation proprement dite, va se dérouler de 2014 à 2016. L’analyse des risques est réalisée par le SCTRS en partenariat avec les référents hygiène et sécurité. La méthode d’évaluation comporte deux niveaux principaux :
Exemple : Sur le site des Archives, la colle « contact néoprène 80 » a été supprimée car elle contenait du toluène avec « risque possible pendant la grossesse d’effets pour l’enfant ». |
Exemple : Sur le site du LDA, pour le secteur Diagnostic Vétérinaire, un procédé a été modifié afin de réduire le risque chimique. Le procédé initial comportait du « Iodomercurate de potassium » (produit très toxique par inhalation, contact avec la peau et par ingestion), il a été remplacé par un procédé comportant des produits chimiques ne possédant pas de risque significatif. |
Sur chaque site, lors de la présentation de l’évaluation des risques, un diaporama concernant le stockage et l’utilisation des produits chimiques| a été réalisé afin d’informer les agents. Ce diaporama délivre des informations au sujet de la définition d’un agent chimique dangereux, de la réglementation relative aux produits chimiques, à la fiche de données de sécurité, aux pictogrammes de dangers, aux voies d’exposition, aux équipements de protection individuelle et collective, aux mesures en cas d’accident, au stockage et à l’élimination des produits et déchets chimiques.
Consultez la démarche complète relative aux agences techniques départementales|
3. La troisième phase concerne l’élaboration du plan d’actions par le SCTRS. La mise en place des actions est faite par le SCTRS et les référents hygiène et sécurité.
Le plan s’articule autour de quatre moyens de prévention : organisationnels, techniques, humains et médicaux.
[5]
L’accent est mis particulièrement sur les moyens de prévention organisationnels. De plus, des sessions d’information et des formations sur les risques liés aux produits utilisés sur le lieu de travail ont été organisées en 2015 et 2016.
[1] Ce service est composé d’un chef de service ingénieur hygiène et sécurité, de deux techniciens hygiène et sécurité, d’un assistant social du personnel et d’une assistante ressources humaines.
[2] Un système général harmonisé (SGH) de classification et d’étiquetage des produits chimiques est introduit par le règlement européen REACH n°1907/2006 du 18 décembre 2006 (« Registration, évaluation, authorisation and restriction of chemicals » - « Enregistrement, évaluation, autorisation et restriction des substances chimiques »). II est géré par l’Agence européenne des produits chimiques (ESHA European Chemical Agency).
Depuis le 1er janvier 2015, l’application du règlement CLP (Classification Labelling, Packaging) n°1272/2008 du Parlement européen) est obligatoire. Il permet l’harmonisation des classifications dans l’ensemble des pays européens. Seuls les pictogrammes à bords rouge sur fond blanc sont désormais à utiliser.
[3] Le maillage santé sécurité en réseau du Département de la Mayenne
Un pôle médico-social pluridisciplinaire, comprenant 2 médecins, 2 infirmières, 2 techniciens hygiène et sécurité dont 1 Agent chargé de la fonction d’inspection (ACFI), 2 secrétaires médicaux, 1 assistant social du personnel et 1 psychologue vacataire, a été créé en partenariat avec le Centre de Gestion de la fonction publique territoriale de la Mayenne et la Ville de Laval en janvier 2010.
De plus, un réseau de référents hygiène et sécurité a été mis en place dans la collectivité. Il se compose :
– d’assistants de prévention pour les collèges,
– de correspondants sécurité pour les unités d’exploitation et autres sites
– de relais hygiène et sécurité pour le laboratoire départemental d’analyses.
Ces référents hygiène et sécurité assistent et conseillent l’Autorité Territoriale dans la démarche d’évaluation des risques et dans la mise en œuvre des règles d’hygiène et de sécurité au travail ;
Par ailleurs, un réseau composé de préventeurs du Conseil départemental de la Mayenne, de la Ville de Laval, de la Ville de Mayenne, de Mayenne habitat et du pôle médico-social a été mis en place en 2012. Ce réseau permet d’échanger, de partager des expériences et éventuellement de mutualiser certaines recherches sur des sujets particuliers, entre les préventeurs des collectivités territoriales de la Mayenne.
[4] La dilution est un procédé consistant à obtenir une solution finale de concentration inférieure à celle de départ, soit par ajout de solvant, soit par prélèvement d’une partie de la solution et en complétant avec du solvant pour garder le même volume. La dilution se caractérise par son taux de dilution.
[5] 1. Moyens de prévention organisationnels
• Substitution des produits chimiques dangereux ;
• Signalisation, limitation d’accès des locaux et limitation du nombre de travailleur exposé, de la durée et de l’intensité d’exposition ;
• Gestion des fiches de données de sécurité et des fiches de données de sécurité simplifiées au poste de travail ;
• Etiquetage des produits et des déchets chimiques ;
• Caractéristiques d’un local de stockage et conditions de stockage des produits et des déchets chimiques ;
• Notice d’information sur les dangers par poste de travail exposant ou susceptible d’exposer à des produits chimiques dangereux ;
• Consignes de sécurité et de premiers secours (extincteur, alarme, coupure d’urgence sur les installations…) ;
• Réalisation des mesures de concentration dans l’air au poste de travail ;
• Transport des produits et des déchets chimiques dangereux.
2. Moyens de prévention techniques
• Utilisation, entretien et contrôle périodique des installations et Equipements de Protection Collective (EPC) ;
• Mise à disposition, entretien, maintien en état de conformité et contrôle périodique des Equipements de Protection Individuelle (EPI).
3. Moyens de prévention humains
• Interdiction de fumer, boire et manger au poste de travail - Assurer une hygiène corporelle des mains et du corps si nécessaire avant les pauses et en fin de poste ;
• Information et formation sur les risques liés aux produits utilisés sur le lieu de travail.
4. Moyens de prévention médicaux
• Mettre en place et tenir à jour la fiche de prévention des expositions aux agents chimiques dangereux et la fiche d’exposition à l’amiante ;
• Suivi individuel de l’état de santé de l’agent.